En dépit des lacunes et insuffisances relevées dans la loi organique portant création du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), l’Association des magistrats tunisiens (AMT) a décidé de ne pas le boycotter et de contribuer à son installation, a déclaré samedi la présidente de l’Association Raoudha Karafi.
Joint par l’agence TAP à l’issue de la réunion du Conseil national de l’AMT, Karafi a affirmé l’attachement des magistrats judiciaires, administratifs et financiers à l’Etat de droit et des institutions et leur engagement à contribuer à l’instauration de ces institutions dans le but de protéger et de renforcer le pouvoir judiciaire et de préserver l’indépendance de la justice.
Le Conseil national de l’AMT regroupe le bureau exécutif de l’association, les représentants des tribunaux judiciaires et des conseils sectoriels des Tribunaux judiciaires et de la Cour des comptes.
Le Président de la République Béji Caïd Essebsi avait promulgué, le 28 avril dernier, la loi portant création du CSM.