Le conseil national extraordinaire de l’Union patriotique libre (UPL) a décidé l’exclusion définitive des deux députés démissionnaires du bloc parlementaire de l’UPL, Youssef Jouini (Ariana) et Noureddine Ben Achour (Béja), a déclaré le président du parti, Slim Riahi.
Le conseil dont les travaux se sont poursuivis, samedi, à Hammamet, a pris cette décision après s’être assuré que la démission des deux députés « était motivée par des intérêts personnels », a-t-il dit.
S’exprimant, samedi, lors d’une conférence de presse, tenue au deuxième jour des travaux du conseil national du parti, Riahi a indiqué que le bloc parlementaire de l’UPL compte actuellement 12 députés en attendant l’examen des motifs ayant poussé ses élus Ali Belakhoua (Bizerte) et Ridha Zghondi (Zaghouan) à démissionner.
Le président de l’UPL a assuré qu’il est toujours possible pour ces derniers de réintégrer le parti, niant l’existence de tout clivage au sein du bloc qui, a-t-il dit, « reste soudé en dépit des tiraillements à l’intérieur de l’Assemblée des représentants du peuple ».
S’agissant de l’éventuelle fusion de l’UPL avec d’autres partis, Riahi a fait savoir que la décision finale sera prise dans deux semaines au plus tard, ajoutant, à ce propos, que les concertations avec le parti Al Moubadara sont à un stade avancé sans donner de plus amples précisions sur l’association d’autres partis dans cette fusion.
Pour ce qui est de l’amendement du règlement intérieur de l’UPL, il a indiqué que le conseil a rejeté toutes les propositions d’amendement et décidé d’approfondir l’examen de la question lors du prochain conseil.
Toutefois, a précisé Slim Riahi, le conseil national devra trancher dans la soirée la démission de Maher Ben Dhia (ministre de la Jeunesse et des sports).
Sur un autre plan, l’UPL devra selon son président, avancer un ensemble de propositions législatives d’ici les prochains jours.
Il s’agit, entre autres, de faire de la région de Zarzis et de Ben Guerdane, une zone franche afin d’y impulser les investissements.