L’ancien directeur du cabinet présidentiel sous le régime de Ben Ali, Ahmed Iyadh Ouederni, a démenti, mercredi, toute décision de justice ordonnant la confiscation de ses biens, comme l’a rapporté une magistrate au Tribunal de première instance de Tunis.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Leila Abid, présidente de la Chambre des biens confisqués relevant du tribunal avait affirmé que les agents de la police judiciaire ont refusé de se plier au jugement du tribunal sur la confiscation des biens de Ouederni et Slim Chiboub, gendre de Ben Ali.
Un recours contre la confiscation, décidée par l’administration, a été intenté devant le Tribunal administratif, a expliqué Ouederni dans une mise au point dont une copie est parvenue à l’agence TAP.
Il a démenti la présence de jugement en référé concernant la confiscation. Abid avait affirmé, mardi, qu’un jugement en référé a été émis contre Ouerderni et Chiboub. Estimant que la présidente de la chambre a fait preuve de “confusion grave”, Ouederni l’a tenu pour responsable de toute agression éventuelle contre sa personne ou ses biens.
“Ses propos laissent croire qu’il y a des armes et des personnes demandées par la justice dans les lieux ciblés par la décision de confiscation”, a-t-il accusé. Citant des informations sécuritaires, Abid avait confié à la TAP que des individus ayant des antécédents judiciaires gardent les lieux concernés par la confiscation.