Les agents de la police judiciaire de Tunis, Nabeul, Hammamet et Béjà “ont conditionné” l’exécution de la confiscation des biens de Slim Chiboub et de Ahmed Yadh Ouederni, malgré l’émission de jugements en référé, a indiqué mardi Leila Abid, juge chargée des biens confisqués.
Les agents de la police judiciaire de Tunis ont exigé la présence de renforts sécuritaires pour exécuter les décisions judiciaires par la force publique, a indiqué la juge Abid, dans une déclaration à l’agence TAP, qualifiant cette demande “d’injustifiée”.
Pour Nabeul, Les agents de la police judiciaire ont aussi demandé l’approbation du gouverneur, “une demande illégale, contraire au principe de séparation entre les pouvoirs”, a-t-elle encore dit.
«La présidence du gouvernement et les membres de la commission de confiscation sont informés des difficultés auxquelles fait face le tribunal, depuis cinq ans, dans l’exécution de ces décisions », a-t-elle encore dit, évoquant des informations sécuritaires « dangereuses » faisant état de la présence de délinquants armés sur les lieux concernés par les décisions de confiscation.