L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) réunie ce mardi en séance plénière aura à élire les membres de l’Instance nationale pour la prévention de la torture après la prorogation des délais de candidature à l’instance à cinq reprises.
L’Instance pour la prévention de la torture se compose de 16 membres représentant divers corps de métiers : avocats, magistrats retraités, médecins psychiatres, universitaires, spécialistes en matière de protection de l’enfance et représentants de la société civile.
Trois candidats sont en lice pour le poste de président de l’Instance, selon des informations non officielles. Il s’agirait de Radhia Nasraoui, Dhiaeddine Mourou et Imen Triki. Plusieurs députés expliquent le manque de candidats à l’Instance par l’absence d’avantages pour ses membres.
Des députés de l’opposition dont Aymen Aloui (Front populaire) craignent, quant à eux, que l’élection des membres de l’Instance pour la prévention de la torture soit effectuée sur la base « des quotas partisans et non de la compétence ».
L’Instance nationale pour la prévention de la torture a été créée en vertu de la loi organique n°43-2013. Elle est dotée de la personnalité morale et de l’autonomie administrative et financière.