Des députés ont appelé jeudi le gouvernement à engager un dialogue social avec la participation des différentes parties concernées en vue de prendre des mesures urgentes de nature à préserver la cohésion sociale et la stabilité dans le pays.
Lors d’une séance de dialogue avec le gouvernement sur la situation générale dans le pays, les députés ont appelé le gouvernement à adresser un message rassurant aux jeunes dans les régions à travers des mesures rompant avec l’ancien modèle de développement et qui soient à la hauteur des attentes des Tunisiens.
Mohamed Hassen Soudani (Ennahdha) a souligné que le chômage et la marginalisation sont à l’origine de la crise qui secoue le pays.
Zouhaier Maghzaoui (mouvement Al-Chaab) a mis l’accent sur le besoin d’un nouveau modèle de développement rompant avec la corruption et le népotisme.
Il a sur un autre plan, qualifié de « faible » la politique de communication avec les citoyens.
Pour Zied Lakhdhar (Front populaire), les mouvements de protestation reflètent la réalité dans le pays. Une réalité que le gouvernement doit prendre et considération pour évaluer l’ampleur de la crise.
Abderraouf Chérif (Nidaa Tounes) a, pour sa part, noté que le gouvernement est responsable de la protection des institutions de l’Etat et du rétablissement de son prestige appelant à poursuivre en justice les infiltrés qui ont semé le chaos.
De son coté, le député Fadhel ben Omrane (Nidaa Tounes) a souligné que le règlement de la crise passe obligatoirement par l’encouragement de l’investissement privé et la réconciliation avec les hommes d’affaires.