Rassemblement de solidarité avec les grévistes de la faim devant l’ambassade de Tunisie en France

D’anciens membres de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET), des hommes politiques et des acteurs de la société civile de l’immigration en France ont organisé, mercredi en fin de journée, devant l’ambassade de Tunisie à Paris, un rassemblement de solidarité avec les grévistes de la faim, parmi les anciens militants de l’organisation estudiantine, qui réclament leur droit au travail.

Un groupe de 28 anciens militants de l’Uget ainsi que des membres de l’Union des Diplômés Chômeurs (UDC) observent, depuis le 17 décembre 2015, une grève de la faim à Tunis au nom des 509 chômeurs fichés depuis l’époque de l’ancien régime. Ils revendiquent leur droit au recrutement dans la fonction publique sur la base de l’amnistie générale.

Mohamed Smida, membre du bureau d’Al Massar, France Nord, a souligné dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP à Paris “qu’il est inadmissible, que cinq ans après la révolution, des jeunes tunisiens risquent leur vie pour réclamer leur droit au travail”. Il considère “qu’il y a urgence à traiter ce dossier”.

De son côté, Seddik Ferchichi, coordinateur du Front populaire en Ile de France, signale que “le comité de soutien des grévistes maintiendra ses actions jusqu’à la résolution de ce problème”.