Les employés de l’administration centrale du ministère de l’enseignement supérieur ont observé, jeudi au sein du département, un sit-in d’une heure de (10h30 à 11h30) pour protester contre les derniers mouvements opérés au sein du ministère et pour soutenir leur collègue qui vient d’être démise de ses fonctions de directrice de la commission d’équivalence des diplômes.
Le chargé de communication au syndicat de base des employés du ministère, relevant de l’Union générale tunisienne de travail (UGTT), Amor Zammouri a déclaré à la TAP que ce mouvement de protestation vient dénoncer la politique de harcèlement suivie, selon ses dires, par le ministère de tutelle et la décision qu’il a qualifiée d'”arbitraire” prise à l’encontre d’une collègue.
Zammouri a ajouté que les employés contestent les derniers mouvements de mutations opérés par le ministre de l’enseignement supérieur qui selon, le syndicat, ne répondent pas à des critères de compétence.
De son côté, Hichem Loukil, secrétaire général du syndicat de base des employés du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a appelé les autorités de tutelle à une séance de négociation et à suspendre les décisions prises.
Olfa Weslati, chargée de communication au sein du ministère a indiqué à la TAP que le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Chiheb Bouden lui a fait savoir que la directrice démise de ses fonctions a exprimé le souhait de se voir confier une nouvelle mission.
Selon Bouden, la restructuration et le renforcement de l’administration exige la nomination d’un directeur chargée à la fois de la commission de l’équivalence et de l’enseignement supérieur privé.
Bouden a, par ailleurs, affirmé que le mouvement de mutation au sein du ministère qui, a-t-il dit, fait partie des ses prérogatives, s’inscrit dans le cadre du souci d’améliorer le rendement de son département et d’offrir l’occasion à ses employés de prendre connaissance de l’activité des différents services.