Le Chef Exécutif du British Council International Ciaran Devane a approuvé la proposition du directeur du Musée du Bardo Moncef Ben Moussa, relative à une éventuelle coopération entre le Musée du Bardo et le British Museum, affirmant «certainement nous pouvons, d’autant que les relations de coopération entre la Tunisie et le Royaume- Uni sont très étroites».
Le Directeur du Musée du Bardo s’exprimait lors d’une rencontre, samedi, au siège du musée du Bardo avec le Chef Exécutif du British Council International, en visite en Tunisie à l’occasion de la tenue de la 4ème Conférence de Hammamet, les 13 et 14 novembre 2015, qui se veut une plate- forme de dialogue entre le Royaume-Uni et les pays de l’Afrique du Nord.
A la conférence de Hammamet, organisée sous les auspices du British Council, Devane a estimé qu’il y a eu «une connexion humaine à travers des échanges et des rencontres fantastiques avec des gens de tous les pays ce qui est prometteur pour faire des échanges culturels et autres».
Il a précisé que le British Council est actif dans des pays où il y a «un grand challenge», tels que le Pakistan, la Jordanie, l’Egypte, le Maroc, la Libye et la Tunisie, afin d’offrir l’appui nécessaire aux catégories sociales faibles, à l’instar des femmes et des jeunes sur le plan éducatif, de l’emploi et autres, “en leur offrant la possibilité de s’exprimer et d’exposer leurs attentes”.
Apporter les encouragements nécessaires à ces catégories sociales constitue «une priorité pour le British Council», dit-il, ajoutant que la conférence de Hammamet se base sur cette stratégie de promotion du dialogue, de l’échange et la création de ponts de connexions.
“Ce dont on a besoin actuellement, c’est plus de relations d’échange et de voisinage pour faire un monde meilleur”, a avancé le responsable britannique, assurant qu’il s’agit, aussi, de continuer à promouvoir et intensifier les échanges dans les différents secteurs liés à la science, la Langue, la société et autres.
Selon Devane, la coopération entre la Tunisie et le Royaume Uni se caractérise par «un esprit d’échange, de co- création et de partage», permettant à chacun d’entre eux d’apprendre de l’expérience de l’autre.
Pour Denise Waddingham, sous-directrice au British Council Tunis, le secteur culturel figure parmi les centres d’intérêts autour desquels tournent les activités du British Council Tunis.
Sur le plan pratique, ceci se traduit par des échanges “fructueux” d’expériences, «à double sens», entre les artistes des deux bords tunisien et anglais. Malgré les difficultés de cette année 2015, l’année prochaine verra de grands projets bilatéraux dans le cadre des célébrations des 400 ans de l’anniversaire de la mort de Shakespeare.
Selon Imed Belkhoja, directeur des projets au British Council Tunis, il s’agit également d’un échange créatif avec des organismes anglais, tels que celui qui a eu lieu dans le cadre de la manifestation culturelle et artistique “Dream City”, qui a accueilli des artistes anglais pour des performances dans des lieux publics.
Le British Council de Tunis œuvre généralement à renforcer l’apprentissage de la langue anglaise mais lance aussi des initiatives et activités orientées essentiellement vers le volet social, dont en particulier la jeunesse, l’éducation et les problèmes du chômage et d’intégration des jeunes.