Les députés de l’Union patriotique libre (UPL) à l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) ont décidé de « suspendre leur soutien à la coalition au pouvoir », se disant « non concernés par la coordination avec cette coalition en ce qui concerne les positions en rapport avec leur mission ».
Selon un communiqué non officiel du bloc parlementaire de l’UPL, dont l’Agence TAP a reçu une copie, cette décision intervient suite à « la marginalisation des députés du bloc au sein et en dehors du Parlement ».
Dans une déclaration aux médias, le président du groupe parlementaire de l’UPL, Mohsen Hassan, a insisté sur la nécessité de faire preuve de compréhension envers les députés, relevant la consternation des militants car « certaines parties tentent de minimiser le rôle de l’UPL malgré le fait qu’il soit la 3e force politique dans le pays ».
Il a souligné que cette décision ne reflète pas la position de l’UPL qui continue de soutenir « fermement » le gouvernement, précisant que le bureau politique de l’UPL se réunira, ce soir, pour présenter la position officielle du parti.
Il y a des signes d’apaisement, a, toutefois, relevé Mohsen Hassan, notamment après l’accord convenu de tenir des réunions avec le ministre de l’Intérieur est prévue mercredi et une autre avec le chef du gouvernement samedi prochain, au siège de l’UPL.
Il a ajouté que l’UPL doit occuper la place qui lui revient sur l’échiquier politique, a lancé Mohsen Hassan. Le parti a soutenu le gouvernement et ses choix (…) Nos points de vue doivent être pris en considération, a-t-il dit. Mohsen Hassan a, par ailleurs, estimé que les dernières nominations dans le corps des délégués ont compliqué la situation.
« le parti ne veut pas des quotas partisans, mais a le droit d’être représenté dans de tels postes étant donné qu’il représente la 3e force du pays ».