La signature, par la Tunisie, de l’accord de partenariat avec l’UE au centre d’un colloque à Tunis

Le Secrétaire général de l’Association Prospective et Développement, Abdelbasset Sammari, a appelé, samedi, à l’élaboration d’une étude globale et exhaustive qui ne soit pas effectuée par le pouvoir exécutif afin d’ « identifier les conséquences de la signature de l’accord de partenariat avec l’Union Européenne (UE) sur le peuple tunisien et l’économie du pays ».

Dans son intervention lors d’un colloque à Tunis placé sous le thème “Accord de partenariat avec l’UE: quelles conséquences?”, Abdelbasset Sammari a estimé que l’accord d’Association, signé en 1995, entre la Tunisie et l’UE a généré des « catastrophiques économiques et sociales ».

La signature du nouvel accord de partenariat « pourrait être encore plus catastrophique », a-t-il fait remarquer.

« La nouvelle politique européenne de voisinage ne répond pas aux aspirations des peuples du Sud de la Méditerranée », a estimé, de son côté, Rami Khouili, conseiller régional du Bureau du Maghreb du Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’Homme.

Le colloque a été organisé par l’Observatoire tunisien pour l’indépendance de la magistrature (OTIM), en collaboration avec le Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’Homme et la Fondation Hanns-Seidel du Maghreb.