Le licenciement de 110 sécuritaires est une mesure disciplinaire qui ne doit pas prendre des proportions exagérées, a tenu à préciser le chargé des relations avec les médias au ministère de l’Intérieur. Ces licenciements ont été décidés par le conseil discipline.
Une structure qui reprend sa mission après la mise en veille de ses activités au lendemain de la révolution.
Elle est chargée de contrôler les dépassements des forces de la sécurité intérieure. Les licenciés représentent 0,0003 pc du nombre des sécuritaires en Tunisie, a-t-il indiqué, ajoutant que seuls deux d’entre eux ont été traduits devant la justice.
Les autres ont été démis pour des fautes professionnelles passibles de licenciement, conformément à la loi.
Le conseil de discipline prononce chaque année des sanctions contre les sécuritaires auteurs de dépassements. L’objectif étant d’imposer le respect de la loi face à un contexte national qui demande « beaucoup de sérieux » dans le travail, a-t-il relevé.
L’institution sécuritaire exigera toujours de son personnel la discipline pour protéger le peuple tunisien et consacrer les principes de la sécurité républicaine, a-t-il ajouté.