Un projet de loi portant sur l’approbation d’un accord de crédit, signé avec le Fonds koweïtien du développement économique arabe (FKDEA), le 17 mars 2015, pour le cofinancement du projet du deuxième tronçon de la route périphérique X20, a été adopté, jeudi, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
La valeur du crédit s’élève à 56 MDT avec un taux d’intérêt de 2% par an appliqué sur les montants décaissés et non remboursés pour résorber les coûts de la gestion du fonds et des services de la mise en application de l’accord de crédit. Le crédit sera remboursé sur 20 ans avec un délai de grâce de 04 ans.
Le projet vise à installer une route périphérique extérieure pour le Grand Tunis afin d’alléger la circulation à l’intérieur de la capitale.
Il comprend la réalisation d’une route sur 15 km à partir de la route régionale n°31 jusqu’à la sortie ouest de la capitale (point de départ de l’autoroute A 3 reliant la capitale à la région de Oued Zergua du gouvernorat de Béja) disposant de deux pistes dans chaque sens et un échangeur installé au niveau de la route régionale n°31.
Lors d’un débat sur ce projet de loi, adopté par 141 voix, les députés ont souligné le recours continu à l’endettement extérieur pour réaliser des projets d’infrastructure de base en Tunisie.
Une députée s’est interrogée sur la difficulté de l’exécution des travaux de libération des environs de la route surtout à l’heure de la dérive de la construction anarchique.
Le secrétaire d’Etat chargé de l’Habitat, Anis Ghdira, a souligné l’importance de cette route dans l’allègement de la pression sur le réseau routier de la capitale, estimant que la circulation routière va baisser en conséquence de 30% sur la Route X.
En réponse à des questions ayant trait à la mise en place de l’autoroute Tunis-Gafsa, le membre du gouvernement a indiqué que les études menées à cet effet seront prêtes à la fin de l’année 2015, à condition que ce projet soit inscrit dans le 13ème Plan de développement (2016/2020).
Concernant l’endettement, la secrétaire d’Etat chargée de la Coopération internationale, Amel Azzouz, a fait savoir que ces ressources financières ont été approuvées dans le cadre du budget de l’exercice 2015.
Elle a souligné que l’administration tunisienne s’est appuyée sur deux négociateurs compétents qui sont parvenus à maintes reprises, au cours des négociations avec des bailleurs de fonds, à fournir des crédits avec des conditions favorables en faveur d’un nombre de projets en Tunisie.