Lors d’une interview accordée au magazine “Valeurs Actuelles”, l’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, s’est dit “surpris”. “Rien dans mes propos ne se voulait critique à l’endroit de quiconque, certainement pas l’Algérie pour laquelle j’ai, chacun le sait, une profonde amitié”, a affirmé Nicolas Sarkozy.
“Très sincèrement, je crois que rien de ce que j’ai dit ne l’était, ni ne justifiait une polémique, qui s’est d’ailleurs moins nourrie des paroles que j’ai prononcées que de l’interprétation que certains ont cherché – à tort – à leur donner. Je le regrette”, ajoute-t-il.
L’ancien président veut y voir “surtout l’expression de la relation passionnelle entre nos deux pays. Quand il y a des sentiments profonds, des attentes fortes, il y a des réactions vives. Le message que je veux faire passer est simple : tous ces pays mènent un combat contre la barbarie, et il est de notre devoir de les aider et de les soutenir”.
Rappelons que lors de son déplacement le mois dernier en Tunisie, Nicolas Sarkozy, avait déclaré aux Tunisiens qu’ils n’avaient “pas choisi (leur) emplacement” géographique entre l’Algérie qui a souffert de l’intégrisme dans les années 1990, et la Libye, actuellement en proie au chaos. Des propos qui ont suscité une vive polémique en Algérie.
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