Le ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire suite à la découverte d’un réseau dirigé par une partie étrangère qui enrôlerait des tunisiens travaillant dans des municipalités et des administrations.
A cet effet, une enquête a été ouverte pour complot contre la sûreté de l’Etat, faux et usage de faux, corruption, constitution de bande organisée et complicité en vue de porter atteinte aux personnes et aux biens, a indiqué sofiène Selliti, porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, mardi soir, dans une déclaration à l’agence TAP.
Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis chargé du dossier a émis des mandats de dépôt à l’encontre de quatre fonctionnaires tunisiens dont une femme, tous employés municipaux.
L’enquête suit son cours, a précisé la même source. Des médias tunisiens avaient fait état de la découverte d’un réseau d’espionnage dirigé par des diplomates russes ayant recruté des fonctionnaires tunisiens travaillant dans des municipalités et des administrations sensibles en vue de fournir à la Russie un fichier comportant des données sur plusieurs générations de tunisiens.