Portail sur le patrimoine matériel et immatériel arabe : Tunis abrite la 1ère réunion de coordination

L’Organisation arabe de l’Education, la culture et les sciences (Alecso) entamera la mise en place du Portail électronique visant la valorisation du patrimoine matériel et immatériel dans les pays arabes.

Ce portail avait été présenté lors de la 19ème session du Congrès des ministres en charge de la Culture dans le Monde Arabe, tenue en janvier 2015 à Riyad (Arabie Saoudite) ont fait savoir, lundi à Tunis, les organisateurs de la première réunion de coordination autour de ce projet électronique dédié au patrimoine arabe.

Au cours du Congrès de Riyad, les pays arabes ont été appelés à fournir la matière culturelle nécessaire à l’enrichissement du contenu du Portail, rappellent les organisateurs, citant la proposition de l’Egypte pour la création d'”archives arabes du patrimoine populaires”.

La réunion de Tunis est consacrée à l’examen des mécanismes de mise en place du projet et d’une feuille de route en présence des experts en télécommunications de tous les pays arabes pour finaliser ce Portail qui atteste de l’importance du patrimoine dans l’enracinement de l’identité arabe, le sentiment d’appartenance et la consolidation du rôle de la culture, vecteur de la préservation de l’équilibre de la Nation, sa spécificité, son ouverture et sa tolérance.

La rencontre été l’occasion pour présenter les offres des experts en télécommunications chargés d’identifier les politiques culturelles dans la préservation du patrimoine culturel arabe ainsi qu’un aperçu des expériences de chaque pays en matière de documentation numérique dans ce domaine.

Une vision claire de la méthode de travail qui sera adoptée pour la mise en place du Portail, sa forme, son contenu et les étapes futures pour sa concrétisation, ont été également au menu de la réunion des organisateurs. En outre, le rôle de chaque expert en télécommunications dans son pays respectif ainsi que le rôle dévolu à l’Alecso, ont été mis en relief.

Le Portail sera réalisé en vertu de la convention portant sur la préservation du patrimoine culturel et naturel, adoptée, en 1972, par l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’Education, la science et la culture) et celle, en date de 2003, relative à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.