Le réseau tunisien de la justice transitionnelle a recommandé lundi “l’installation progressive” des bureaux de la justice transitionnelle dans trois gouvernorats.
Un sit-in est prévu, mercredi, à la Kasbah pour protester contre “la lenteur” du gouvernement à mettre en place le processus de la justice transitionnelle.
Le président du réseau tunisien de la justice transitionnelle, Kamel Gharbi, a critiqué, dans une communication téléphonique, “l’absence d’une volonté politique claire” pour la reddition de compte des personnes impliquées dans les affaires des martyrs et des blessés de la Révolution et les atteintes aux droits humains.
La loi organique relative à l’instauration de la justice transitionnelle et à son organisation prévoit la création de bureaux régionaux et de comités spécialisés placés sous la tutelle de l’Instance de Vérité et dignité.