Le ministre de la Justice, Mohamed Salah Ben Aissa, a insisté sur la nécessité de poursuivre les programmes de formation au profit des magistrats, organisés depuis 2012 par les ministère de la Justice et l’Ilac (International Legal Assistance Consortium).
Les prochaines sessions de formation devraient profiter, aussi, aux différents structures actives dans le domaine de la magistrature, à l’instar des greffiers de justice et des responsables des tribunaux, a-t-il relevé au cours d’un entretien avec la directrice exécutive de l’Ilac, Agnetta Johansson.
Selon lui, les sessions de formation devraient être axées sur les sujets en relation avec les développements que connaît la scène juridique et la conjoncture politique, dont notamment les affaires de corruption, de blanchiment d’argent et de crimes terroristes.
Le ministre a, par ailleurs, indiqué que son département envisage l’élaboration d’un projet de loi relatif à la prolongation de l’âge de départ à la retraite des magistrats afin de pallier le manque de magistrats.
Il a, également, fait part d’un projet de création d’un centre de formation régional dans le domaine juridique et judiciaire, indique un communiqué du ministère de la Justice. Pour sa part, Agnetta Johansson a souligné la disposition de l’Ilac à organiser des sessions de formation et des ateliers de travail au profit des greffiers de justice et des responsables des tribunaux.
Elle a, dans ce contexte, salué le niveau et la compétence des cadres judiciaires tunisiens avec lesquels l’Ilac a travaillé depuis l’année 2012, proposant de profiter de l’expérience des magistrats partis à la retraite lors de l’organisation de sessions de formation dans des pays arabes et de la région.