Une étude menée par le Réseau tunisien de la justice transitionnelle (RTJT) auprès de 241 personnes ayant subi des préjudices par le passé recommande la mise en place d’une structure nationale d’écoute et d’accompagnement des victimes.
Elle préconise, également, la poursuite de l’action associative en matière de justice transitionnelle et souligne la nécessité d’aider les victimes dans le processus d’intégration sociale.
L’étude a montré que seul 20 pour cent des sondés pensent que l’Etat accorde un intérêt particulier à leurs dossiers, alors que 70 pc estiment que la politique de l’Etat dans ce domaine est « confuse et ambiguë ».
En outre, les deux tiers des personnes interrogées considèrent que les partis politiques ne s’intéressent pas vraiment à leurs dossiers. Selon la majorité des sondés, le dossier de la justice transitionnelle obéit à des considérations politiques ou partisanes (83 pc) et même à des considérations opportunistes (90 pc).
La majorité des personnes interrogées (90 pc) pensent, également, que la reddition de comptes doit concerner tous les secteurs.