Deux projets de lois relatifs à deux crédits de 115 millions d’euros (242,7 millions de dinars) destinés à la modernisation des établissements scolaires ont été adoptés mardi, par l’Assemblée des Représentants du peule (ARP) lors d’une plénière, marquée par l’absence du ministre de l’éducation ou de son représentant.
Le premier crédit octroyé par la Banque Européenne d’Investissement (BEI) est d’une valeur de 70 millions d’euros ( 147 millions de dinars) et sera remboursé sur six tranches, dont chacune est fixée entre 10 millions d’euros au minimum et 20 millions d’euros au maximum.
Le crédit est assorti d’un taux d’intérêt soit variable ou bien fixe pour chaque tranche et ce en fonction des exigences du demandeur de crédit, alors que le taux d’intérêt fixe actuel ne dépasse pas les 2%. La durée de remboursement est fixée à 20 ans dont 5 ans de grâce.
Quant au deuxième crédit octroyé par l’Institut allemand de crédits pour la reconstruction (KFW), il s’élève à 45 millions d’euros ( 95 millions de dinars) qui seront décaissés selon les mêmes conditions fixées par la BEI, mais avec un taux d’intérêt de 3%. La durée de remboursement est fixée à 15 ans, dont 5 ans de grâce.
Selon les deux projets de lois précités, le coût global du projet de modernisation des établissements scolaires s’élève à environ 213 millions d’euros (450 millions dinars) dont 85,5 millions d’euros, (180,4 dinars) seront apportés par le gouvernement tunisien et un don de 12,5 millions d’euros (26,3 millions de dinars) octroyé par la Commission Européenne dans le cadre de l’instrument de l’investissement pour le voisinage.
Ce projet comprend la création de 59 nouveaux établissements scolaires (31 écoles primaires, 27 lycées secondaires et un seul foyer), outre la rénovation de 310 collèges, 53 foyers, 27 lycées secondaires et 8 écoles primaires tout en les dotant de tous les équipements nécessaires.
Pendant le débat des projets de loi, les députés ont insisté, sur la nécessité d’assurer la sécurité dans l’environnement des établissements scolaires et la protection des élèves contre les intrus.
Ils ont appelé à une solution radicale au problème de l’encombrement dans les foyers, à assurer l’approvisionnement des établissements scolaires en eau potable et à lutter contre les maladies dans le milieu scolaire et contre le suicide des élèves.