Les travaux du premier congrès international de cartographie et analyse spatiale des indicateurs socio-économiques et environnementaux (ISEE) pour le développement durable, local et régional (DDLR) ont démarré, mercredi, dans l’un des espaces touristiques de Tataouine.
Ce congrès, organisé par l’Association tunisienne de géomatique avec l’aide du Village des sciences de Tataouine et l’Association maghrébine des jeunes géomates, se poursuit jeudi et sera clôturé, vendredi, par une visite touristique des participants à plusieurs sites géologiques riches en ressources naturelles et produits de base.
Plusieurs interventions d’experts tunisiens, marocains et d’autres pays, ont été données durant la séance scientifique matinale, notamment celle du docteur béninois Charles Boko, prix Nobel de la paix 2007.
Elles seront suivies par d’autres interventions, notamment de l’Office national de la topographie et de la cartographie, de la Côte d’Ivoire, de France, du Canada et d’Algérie, au cours des prochaines séances.
Le président de l’Association tunisienne de géomatique a expliqué que ce congrès académique et scientifique a pour objectif de promouvoir les moyens d’améliorer l’exploitation des richesses naturelles, dans les meilleurs délais, ainsi qu’à accorder à chaque zone du pays sa valeur réelle et à oeuvrer à lancer des programmes pour mettre en valeur les richesses naturelles, grâce à une cartographie numérique qui seront disponibles sur le web.
Pour sa part, le prix Nobel de la paix Charles Boko a évoqué, dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP à Tataouine, l’importance de la cartographie numérique pour l’exploitation des sites riches en ressources naturelles, tirer profit des données techniques offertes sur le réseau informatique et les mettre à la portée du public, afin de profiter des données disponibles à partir de la donnée interactive des cartes numériques et leur actualisation automatique et rapide.
De son côté, le directeur du village des sciences de Tataouine a souligné que la finalité est de diffuser la culture scientifique dans la société et d’offrir l’opportunité d’échanger les idées autour des indicateurs économiques, environnementaux et touristiques, et de la carte des ressources naturelles, dans les domaines régional et local.