Tunisie : Création de 18 municipalités dans 11 gouvernorats, décidée en Conseil ministériel

Un Conseil ministériel tenu, jeudi, au Palais du gouvernement, à la Kasbah, sous la présidence du chef du gouvernement, Habib Essid, a décidé la création de 18 municipalités, réparties entre 11 gouvernorats.

Ces municipalités couvrent autant de zones administrées, jusque là, dans le cadre du dispositif des délégations.

D’après un communiqué de presse de la Présidence du gouvernement, les municipalités dont la création a été décidée sont les suivantes: – Ghézala, Joumine, Utique (gouvernorat de Bizerte); – Saouaf (gouvernorat de Zaghouan); – Thibar (gouvernorat de Béja); – Hassi Frid, Layoune, Ezzouhour, Ennour (gouvernorat de Kasserine); – Souk Jedid, Assaida (gouvernorat de Sidi Bouzid); – El Amra (gouvernorat de Sfax); – Sidi Yaiche, Belkhir (gouvernorat de Gafsa); – Hazoua (gouvernorat de Tozeur); – Sammar (gouvernorat de Tataouine); – Sidi Makhlouf (gouvernorat de Médenine); – Menzel Lahbib (gouvernorat de Gabès).

Il a été, également, décidé de promouvoir l’imadat d’Essaida en délégation et d’en faire une municipalité. Cette décision, est-il expliqué de même source, intervient à la suite de la visite de terrain effectuée, mardi 17 février 2015, par le chef du gouvernement dans la délégation de Regueb (gouvernorat de Sidi Bouzid). Quant à la création de municipalités dans les délégations de Sammar (gouvernorat de Tataouine) et de Sidi Makhlouf (gouvernorat de Médenine), elle a été décidée à la suite des deux Conseils ministériels tenus dans les deux gouvernorats lors de la visite qu’y avait effectuée le chef du gouvernement, respectivement les 28 février et 1er mars.

Toujours d’après le communiqué de la Présidence du gouvernement, la décision de créer de nouvelles municipalités a pour objectifs de: – répondre aux propositions des populations de zones à haute densité démographique et améliorer la qualité des prestations aux citoyens; – Doter de municipalités des zones frontalières d’importance stratégique en termes de coopération transfrontalière et de stabilité intérieure; – Municipaliser des agglomérations populeuses et dotées de conseils ruraux mais comptant moins de 10 mille habitants.

Ces créations, ajoute-t-on, visent à “améliorer les services et les rapprocher des citoyens”, à “impulser le développement économique local et réduire les disparités entre les zones d’une même région”, à “renforcer la sécurité et la stabilité des zones frontalières”, à “sédentariser les habitants des zones frontalières” et à “renforcer la présence institutionnelle, maîtriser le croît démographique et contenir les constructions anarchiques”.