Le recours, demain vendredi au vote secret, lors de la plénière de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), est contraire au principe de transparence et au droit constitutionnel du citoyen d’accéder à l’information, a estimé, jeudi, l’organisation «Al-Bawsala».
Il s’agit, aussi, d’une violation de l’article 127 du règlement intérieur de l’Assemblée des représentants du peuple qui n’autorise pas le vote secret dans ce cas, a précisé Al-Bawsala dans une déclaration.
«L’utilisation du vote secret pour masquer un problème plus profond est une manipulation dangereuse des procédures», a-t-elle averti, faisant remarquer que le caractère public du vote n’est pas sujet à interprétation, dans la mesure où le texte autorise le recours à ce mécanisme uniquement en cas d’élection des personnes.
Le président de la Commission des finances et le rapporteur général de la Commission des Droits et Libertés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) seront élus par vote secret au cours de la séance plénière de vendredi, prévue spécialement à cet effet.
Au préalable, les députés présents à la séance plénière seront appelés un à un pour dire, par bulletin secret, si pour eux l’opposition parlementaire est constituée par les groupes qui s’en réclament ou si elle inclut dans ces groupes les députés sans étiquette qui font le choix de faire partie de l’opposition.