Super Coupe d’Afrique 2015 : L’histoire favorable à l’ES Sétif

essetif-auckland-mondialito-2014Née en 1992, la Super Coupe, opposant le vainqueur de la Ligue des champions à celui de la Coupe de la Confédération, a presque toujours souri au premier. Avantage du terrain, soutien du public se sont révélés déterminants au moment du sacre.

Ainsi seulement trois fois depuis sa création la Super Coupe s’est-elle dérobée au champion d’Afrique récompensant d’abord le vainqueur de la Coupe des Coupes (jusque 2004, année de l’apparition de la Coupe de la Confédération) à l’Africa Sports d’Abidjan, en 1992, tombeur du Wydad de Casablanca. Le match s’était joué à Abidjan, le lieu avait été désigné longtemps à l’avance sans savoir quelles équipes joueraient le match. Ce n’est qu’à partir de 1995 que la CAF décidera de faire disputer l’épreuve sur le terrain du champion d’Afrique, la Super Coupe en terrain neutre n’ayant pas connu le succès populaire espéré.

En 1997, le Raja de Casablanca s’inclinera chez lui aux tirs au but devant l’Etoile du Sahel de Sousse. Enfin, en 2012, l’Espérance de Tunis sera à son tour battue sur sa pelouse par le MAS de Fès. Toutes les autres fois, c’est toujours le champion qui a tiré les marrons du feu. A priori par conséquent favorable à l’Entente de Sétif.

Mais Al Ahly n’est pas un club tout à fait comme les autres. D’abord il est le champion incontesté de la Super Coupe. Il l’a perdue une fois en 1993 contre son voisin le Zamalek à Johannesbourg, mais l’a gagnée à six reprises en 2001, 2005, 2006, 2008, 2012 et 2013. Parfois à l’arraché, aux tirs au but, par exemple en 2005 et 2006 contre les FAR de Rabat et l’Etoile du Sahel. Parfois en assurent le service minimum, 2-1 contre le CS Sfaxien en 2008, 2-1 encore contre l’AC Léopards de Dolisie en 2012, enfin, en 2013, 3-2 contre le CS Sfaxien. Le club cairote n’a enregistré qu’un seul succès facile, le premier, en 20001, quand il avait dominé Kaizer Chiefs par 4 buts à 1.

On pensait le club cairote en grande difficulté depuis 2011 et les bouleversements politiques qui n’ont pas été sans conséquence sur le football en Egypte. Assertion qui pourrait surprendre quand on a suivi le parcours extraordinaire du géant cairote, phase de poules en 2011, champion d’Afrique 2012 et 2013 et vainqueur de la Coupe de la Confédération en 2014. On connaît des malades qui se portent plus mal ! (Source: CAF online)