Le commandant de la Garde Nationale, Mounir Ksiksi, a déclaré, samedi, que l’affaire de l’envoi d’importantes quantités de médicaments en Libye a été amplifiée.
Dans une déclaration aux médias, en marge de la première conférence des gouverneurs tenue à la caserne de la Garde nationale à l’Aouina, Ksiksi a ajouté que l’envoi de ces médicaments s’était déroulé “dans le cadre de la coopération avec les pays du voisinage et de l’action humanitaire en Libye”.
“Une certaine partie libyenne a demandé de lui procurer quelques médicaments”, a-t-il dit ajoutant que “l’opération s’est effectuée à travers des circuits réguliers”. Les médicaments en question “ne provenaient pas de dispensaires ou hôpitaux publics, ni d’établissements de santé relevant du ministère de l’Intérieur, il s’agit plutôt de dons effectués par des citoyens, a-t-il expliqué.
De actions similaires ont été menées, lors des événements de la révolution libyenne, par le Croissant rouge, la Croix rouge et les organisations humanitaires, a ajouté Ksiksi. Le rôle de la Garde nationale consistait à assurer le transport des médicaments jusqu’au poste frontalier de Dhéhiba, a indiqué le commandant de la Garde nationale, précisant que “tous les documents relatifs à cette opération sont disponibles et conformes à la loi”.
Des responsables syndicaux des forces de la sûreté avaient accusé l’une des administrations du ministère de l’Intérieur d’avoir envoyé des tonnes de médicaments à des parties “occultes” en Libye.