Le secrétaire général du parti du Courant démocratique, Mohamed Abbou, a assuré que son parti interagira positivement avec le prochain gouvernement s’il s’engage à protéger les libertés, à préserver le processus démocratique et à rompre avec la corruption et la dictature.
S’exprimant lors d’un réunion, tenue samedi soir au bureau du parti à Sfax, Abbou a condamné l’incendie des postes de police dans le sud tunisien, en signe de protestation contre les résultats du 2nd tour de l’élection présidentielle. Il a qualifié ces actes d’« anti-démocratiques ».
Il s’est, également, dit contre les « grèves anarchiques » qui « paralysent les services publics du pays », appelant à la raison pour servir l’intérêt de la patrie.
Evoquant, les alliances partisanes, Abbou a affirmé que le Courant démocratique est engagé dans des concertations avec plusieurs partis démocrates à l’instar d’Ettakattol, de l’Alliance démocratique, du parti républicain, de l’unité populaire et du mouvement du peuple. Il a, toutefois, nié l’adhésion de son parti au « mouvement du peuple des citoyens », dont la création a été annoncée par l’ancien président de la République, Moncef Marzouki.
Selon lui, ce mouvement a pour objectifs la préservation du processus démocratique et la rupture avec l’ancien régime. De ce fait, il ne prendra pas la forme d’un parti politique, a-t-il estimé.