L’Association des magistrats tunisiens a demandé, mardi, à l’Assemblée des représentants du peuple à faire de la mise en place de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature dans les délais fixés par la Constitution une de ses priorités.
Elle a, également, appelé le parlement à inscrire parmi ses priorités la révision de la loi électorale.
L’association a, d’autre part, réclamé l’harmonisation des législations organisant la justice militaire avec les dispositions de l’article 110 de la nouvelle Constitution, plaidant en même temps en faveur de l’extention aux tribunaux et magistrats militaires les garanties d’indépendance reconnues au pouvoir judiciaire.