L’assassinat de Zied Abou Ain est une grave violation des principes des droits humains

La Tunisie condamne fermement l’assassinat, par les forces de l’occupation israélienne, du martyr Zied Abou Ain, ministre palestinien et chef de la Commission de la lutte contre la colonisation et le Mur de séparation.

Dans un communiqué publié jeudi par le ministère des affaires étrangères, la Tunisie considère que « ce crime odieux » constitue une grave violation des principes des droits humains et des textes internationaux y afférent ainsi qu’une consécration de la politique répressive d’Israël contre les Palestiniens. La Tunisie réaffirme son refus de toutes les pratiques de provocation visant à alimenter les tensions dans les territoires occupés. Elle met en garde contre les conséquences de ces violations sur les efforts de paix dans la région.

La Tunisie appelle la communauté internationale à intervenir d’urgence et à faire pression sur Israël pour cesser ces pratiques inhumaines et illégales et assurer une protection internationale au peuple palestinien désarmé. Le décès du martyr Zied Abou Ain a été annoncé par des sources palestiniennes suite à son agression, mercredi, par l’armée israélienne, lors d’une manifestation pour une plantation d’oliviers dans l’un des villages du nord de Ramallah, en signe de protestation contre l’occupation.

Des témoins oculaires qui ont participé à cette manifestation ont affirmé que le martyr « a été frappé à la poitrine par un casque de l’un des soldats israéliens, avant que son état de santé ne se détériore après avoir inhalé du gaz lacrymogène ».