« Nous souhaitons que l’institution parlementaire joue pleinement son rôle législatif et de contrôle de l’action du gouvernement et que les prochains projets de loi soient des vecteurs de progrès soco-économique », a déclaré le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur.
Dans son allocution prononcée, jeudi après-midi, à la suite de son investiture à la tête de l’ARP, Ennaceur a souligné l’ampleur de la responsabilité assignée à l’assemblée, appelée à promulguer les lois et à définir les cadres juridiques qui soient en phase avec les ambitions et les attentes du peuple, toutes catégories sociales confondues.
Il a appelé les membres de l’ARP à la coopération et à la solidarité pour faciliter les tâches de l’assemblée, s’engageant à œuvrer pour établir le consensus et la cohésion entre les groupes parlementaires tout en veillant à l’interaction de toutes les composantes de l’ARP.
Le président de l’assemblée s’est, également, engagé à contribuer au renforcement des effectifs des forces de sécurité et de l’armée nationales qui sont en guerre contre le terrorisme et la contrebande et à préserver leurs droits et ceux de leurs familles. Il a, dans le même sillage, salué les efforts consentis par l’assemblée nationale constituante dans l’élaboration de la nouvelle constitution du pays, rappelant le militantisme et les sacrifices du peuple tunisien depuis la période pré-indépendance et jusqu’à l’avènement de la révolution de janvier 2011, pour la liberté, la dignité et la justice sociale.
Au terme de son allocution, Mohamed Ennaceur a suspendu la séance inaugurale, une heure durant, pour se concerter avec les partis représentés au sein de l’ARP, autour des travaux à venir de l’assemblée, avant de reprendre la séance vers le coup de 16h30.
A noter que la séance inaugurale qui s’est poursuivie jeudi a été marquée par l’élection de Mohamed Ennaceur (Nidaa Tounès), président de l’ARP, avec une majorité de 176 voix, Abdelfattah Mourou (Ennahdha), premier vice- président (157 voix) et Faouzia Ben Fodha (Union patriotique libre), deuxième vice-présidente (150 voix).