Le vin raconte les saveurs et les savoirs de la Méditerranée

Le vin raconte l’histoire et les histoires, les cultures, les traditions, les saveurs et les savoirs de la Méditerranée.

D’autre part, la racine des mots saveur et savoir est le même et se réfère à la saveur du sel de la mer, l’élément qui donne le goût précieux, préserve et protège les aliments et les connaissances (les saveurs) – comme dans le passé – ainsi que la valeur, étant le sel une monnaie d’échange.

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Toujours lié aux traditions d’un peuple, à l’identité et style de la vie, le vin est considéré comme un instrument de dialogue interculturel. Une longue histoire de 3000 ans de tradition viticole, qui débute officiellement en Tunisie en 815 BC avec le traité de l’agronome Magon, à la veille de la fondation de Carthage, témoigne de l’importance qu’avaient dans le passé, le vin et la viticulture. Mais non seulement les saveurs ! Lorsqu’il s’agit de vin on parle également des saveurs de la table qu’ils s’accordent lorsqu’on boit le vin: le royaume fantastique de sens et des émotions.

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Saveurs et Savoirs dans la Méditerranée à la découverte du vin : C’est le titre du projet réalisé par la Chambre de Commerce Tuniso Italienne en collaboration avec Ilaria Guidantoni, journaliste, écrivain et sommelier AIS, studieuse de la culture de la Méditerranée qui a organisé à Tunis une série de rencontres consacrées à la culture du vin. Divisées en trois modules d’information et de formation, les rencontres ont eu lieu au siège de la Chambre de Commerce le 19, 20 et 21 novembre 2014.

Avec la participation d’hôteliers locaux (Hôtel Regency Tunis Hôtel le Cigale Tabarka, Hôtel Radisson Bleu), les restaurateurs (Dar El Jeld), le Wine Tasting club de Tunis, des œnologues, des entrepreneurs, des producteurs et amateurs de vin le cours a voulu fournir les outils de base, utiles pour développer une compréhension initiale de l’univers du vin, son histoire, le lien entre la production et la culture du terroir, ses qualités et le plaisir de la dégustation. Trois jours de dialogue autour de la culture du vin, des saveurs et connaissance du vin entre la Sicile et la Tunisie, ceux qui ont a passé avec le journaliste Ilaria Guidantoni. Une femme qui aime le vin ainsi que la culture, la Méditerranée et la Tunisie, un amour qui Ilaria a réussi à transmettre aux nombreux participants.

Le cours a été conçu en trois modules distincts pour donner l’occasion aux participants de choisir la session la plus concernant leurs intérêts, à partir de la méthode historico-culturelle plus (la première) à une partie technique (la seconde)  et une de nature «pratique ‘(la troisième). Un certificat de participation à la finale a été remis à tous les participants du cours. Compte tenu de la réaction positive des participants est l’intention de la CTICI d’organiser des autres sessions de formation directement dans les locaux d’hôtels et restaurants dans  toute la Tunisie.

À la fin du cours, la Chambre de Commerce Tuniso Italienne a tenu une rencontre réservée  entre la journaliste Ilaria Guidantoni et le journaliste et écrivain tunisien Soufiane Ben Farhat.

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La rencontre a eu lieu à l’Espace Smorda (ou Zmorda), un espace multifonctionnel pour le bien-être. Pour l’occasion, le chef tunisien qui a été formé en Italie, Makrem Zaghdoudi a réalisé quelques plats originaux dédiés à la rencontre de la culture italienne et la Tunisie.

Au centre de la conversation la cuisine et la culture de la table comme un pont de paix et l’harmonie entre les deux rives de la Méditerranée à la recherche de correspondances, sans étouffer les éléments originaux de la personnalité des différents pays. L’idée est de continuer ce voyage en valorisant les traditions et la richesse de connaissances communes entre l’Italie et la Tunisie, ainsi en combinant les saveurs et es savoirs, deux termes qui n’ont par hasard la même racine !

Les deux écrivains se rencontrent encore pour une deuxième étape, avec l’idée de valoriser le patrimoine local en favorisant une route touristique qui relie la littérature et les saveurs sur la piste de l’historien Fernand Braudel et de l’école française des “Annales”.