La Fédération Générale d’Electricité et du Gaz, relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), a lancé un mot d’ordre de grève générale pour les 17 et 18 septembre 2014 mais le mouvement n’entraînera pas l’interruption de l’alimentation énergétique, apprend-on mardi de source syndicale.
Environ 12 mille agents de la STEG sont concernés par la grève générale. Le secrétaire général de la fédération, Abdelkader Jelassi, a déclaré mardi à l’agence TAP, que la grève générale n’entraînera pas toutefois de coupure dans l’alimentation en gaz ou en électricité pour les citoyens, ajoutant que seulement quelques services administratifs seront suspendus.
“La grève générale sera observée dans tous les sièges de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG) et intervient après l’échec des négociations avec le gouvernement et son obstination à faire passer le projet de loi relatif à la production de l’électricité grâce aux énergies renouvelables”, a précisé le responsable syndical.
Les revendications de la fédération sont essentiellement liées au retrait du projet de loi relatif à l’énergie renouvelable et à la demande de le voir soumis à la société civile et les partis pour un débat public, la régularisation de la situation des agents de sécurité et de propreté ainsi que la révision des primes, dont notamment la prime de risque.
De son côté, le directeur général adjoint de la STEG, Nejib Helal, a indiqué qu’en dépit de la grève, l’alimentation en électricité et en gaz sera assuré.
S’agissant du projet de loi relatif à la production de l’électricité grâce aux énergies renouvelables, le responsable a précisé qu’il était élaboré par l’autorité de tutelle et qu’il est actuellement présenté à l’Assemblée Nationale Constituante.
“La direction générale de la STEG est disposée à poursuivre les négociations avec la partie syndicale concernant la révision des primes”, a indiqué Nejib Helal, joint par téléphone par l’agence TAP.