Des composantes de la société civile du Kef ont demandé aux autorités régionales d’accélérer l’attribution des autorisations nécessaires pour la réalisation de l’usine des boissons gazeuses, dans la zone d’El Houdh de la délégation de Tajerouine.
Le projet a été réalisé par l’un des habitants de la région avec des investissements de l’ordre de 5 millions de dinars (MDT), dans le cadre de la promotion et de la diversification de la production de sa société mère spécialisée dans les eaux minérales.
A ce propos, Tarak Boulifa, coordinateur général du réseau régional des composantes de la société civile qui compte 17 associations, a dénoncé, dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP, les obstacles de l’administration centrale pour retarder le démarrage rapide du projet, demandant au gouvernement d’arrêter “la marginalisation des régions intérieures et de leur accorder leur droit au développement global et équitable”.
Pour sa part, le promoteur du projet a indiqué au correspondant de l’agence TAP que cette usine va fournir 50 postes d’emploi nouveaux, dans une première étape et qu’elle a été installée au sein de l’entreprise de mise en bouteille d’eau minérale qui emploie 150 travailleurs permanents et qui avait été réalisée avec des investissements atteignant 15 MDT.
Il a expliqué que l’administration exige le changement du caractère du terrain agricole, alors que l’unité de production des boissons gazeuses est à l’intérieur de l’usine de mise en bouteille d’eau minérale, soulignant que la nouvelle activité n’aura aucune retombée négative sur l’environnement. Dans le même sens, le réseau régional des composantes de la société civile a rendu public, mercredi, un communiqué dont le correspondant de l’agence TAP a reçu une copie.
Il exprime l’étonnement total” face à la position de l’administration qu’il “dénonce” et appelle les autorités régionales et nationales à intervenir rapidement afin de “lever les obstacles fallacieux” et à accorder à la société concernée les autorisations nécessaires pour l’extension de ses activités. En outre, le réseau demande à l’Union régionale du travail et à l’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, de soutenir “l’entreprise régionale à intérêt national, afin qu’elle ne soit pas acculée à transférer ses activités vers les zones côtières”, selon le texte du communiqué.