Une séance de dialogue avec le gouvernement sur la situation sécuritaire dans le pays a débuté, lundi après-midi, à l’Assemblée nationale constituante.
Le ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, le ministre de la Défense, Ghazi Jeribi, le ministre de la Justice, des droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle, Hafedh Ben Salah, de même que le directeur général de la sûrté nationale, le commandant de la garde nationale et le chef d’état-major de l’armée de terre y étaient présents.
Comme l’a expliqué au début des travaux le président de séance, Larbi Abid, 2e vice-président de l’Assemblée constituante, le dialogue devait aborder les divers volets de la question sécuritaire.
Le temps de parole entre les divers groupes parlementaires a été réparti de la manière suivante: 30 minutes pour le Mouvement Ennahdha, 15 minutes pour chacun des autres groupes et 20 minutes pour les députés hors groupe.
D’après la première partie des interventions des députés, les principaux axes abordés portent sur des questions comme le terrorisme et les moyens mis en oeuvre pour le combattre, l’instruction des dossiers des assassinats politiques de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, les réformes sécuritaires et le respect des droits de l’Homme dans le traitement des dossiers sécuritaires.
La mise en oeuvre des dispositions prises en matière de justice transitionnelle et de sécurité publique devaient également être évoqués. Les ministres de l’Intérieur et de la Justice ont eu avant la séance plénière une rencontre au Palais du Bardo avec le Comité national des anciens de l’UGET fichés par la police politique du temps de Ben Ali.
Il y a été question des démarches à entreprendre pour régler leur dossier et les rétablir dans leur droit de travailler dans la fonction publique, principalement dans le domaine de l’enseignement.
P-AA