Les principaux axes de la politique adoptée par la Tunisie pour renforcer la gouvernance ont été présentés, mercredi, par le chargé de mission auprès du secrétaire d’Etat chargé de la gouvernance et de la fonction publique, Tarak Bahri.
Cette politique, a-t-il précisé, consiste principalement en la mise en place d’un système national d’intégrité et la création d’une Instance nationale indépendante pour la lutte contre la corruption.
Intervenant lors d’une réunion d’une série de rencontres sur “les pratiques administratives réussies” en 2014, à Tunis, Tarak Bahri a indiqué que la Tunisie a préparé une stratégie de gouvernance et de lutte contre la corruption, présentée, fin 2013, à l’Assemblée nationale constituante pour renforcer la gouvernance et évaluer les prestations administratives.
Le responsable n’a, par ailleurs, pas manqué d’insister sur la nécessité de renforcer la culture de lutte contre la corruption et appuyer le rôle de la société civile dans ce domaine.
De son côté, Mohamed Krichène, expert à l’organisation arabe du développement administratif, a déclaré que cette rencontre est une opportunité qui s’ouvre aux experts et responsables pour tirer profit des expériences des autres pays arabes.
Une présentation de quelques expériences réussies dans le domaine de la gouvernance est prévue pendant cette rencontre, qui se poursuivra pendant deux jours, à l’initiative du secrétariat d’Etat de la Gouvernance et la Fonction publique, en collaboration avec l’Organisation arabe du développement administratif.
Parmi les modèles d’expériences réussies qui seront présentées, figurent « l’intégration des femmes dans les forces de police », relevant de la police de Dubaï (Emirats arabes unis), « les cellules de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption » (Tunisie) et, enfin, l’expérience de la Palestine représentée par « le code de conduite et l’éthique des services civils”, relevant de l’Office des fonctionnaires palestiniens.