“Ma candidature à la présidentielle est une décision difficile que je n’ai pas, encore, prise”, a déclaré le président d’Al-Moubadara, Kamel Morjène lors d’un meeting du parti, tenu dimanche à la Goulette, à l’occasion de la commémoration du 1er juin 1955.
«C’est une décision qui sera prise au moment opportun », a-t-il ajouté, soulignant la nécessité de prendre en considération l’intérêt suprême de la Tunisie et l’exigence de servir le pays aux plans politique, économique et social, surtout en cette conjoncture difficile». Morjène a rappelé que le 1er juin 1955 est la date marquant le retour du leader Habib Bourguiba à la patrie après avoir obtenu l’indépendance intérieure de la Tunisie.
A cette occasion, Morjène a appelé la famille destourienne à «être solidaire et attachée à l’unité nationale, notamment en ce moment historique déterminant», estimant que la Tunisie est actuellement confrontée à «plusieurs problématiques d’ordre sécuritaire et politique, après l’expansion du terrorisme qui a eu des conséquences négatives sur la scène nationale».
S’agissant des éventuelles alliances d’Al-Moubadara, Morjène a réaffirmé la décision d’intégrer l’union pour la Tunisie, qui constitue «un choix politique et stratégique». En outre, il a évoqué la participation de son parti au dialogue économique national, réitérant à ce propos, le soutien d’Al-Moubadara à l’opération de souscription, qu’il considère comme un «devoir national», pour sortir le pays de sa crise, face à la difficulté de contracter des prêts étrangers. Kamel Morjène a, par ailleurs, évoqué “la possibilité d’assumer le poste de médiateur de l’ONU, en syrie”.