Les participants au 2e Congrès national des associations tenu, les 17 et 18 mai 2014 à Hammamet, ont appelé, au terme de leurs travaux, à accélérer la révision du décret-loi numéro 88 daté de l’année 2011 et relatif à l’organisation des associations en vue de garantir la préservation des acquis de la société civile.
Ils ont, également, recommandé la création d’un conseil supérieur des associations en tant que mécanisme de suggestion et de concertation au sein de l’instance de développement durable et de protection des droits des générations futures.
La déclaration finale du congrès a appelé à la nécessité d’élaborer un code des associations et de créer un fonds de développement social pour financer les associations et réviser les encouragements d’ordre social et fiscal qui leurs sont attribués. Les participants ont appelé à l’évaluation et à la révision du système des micro-crédits ainsi que l’amendement du décret-loi numéro 117 daté de l’année 2011 relatif à l’organisation de l’octroi des micro-crédits, outre la transformation de la direction générale des associations en un comité général disposant de bureaux régionaux et oeuvrant à parfaire la coordination avec les associations.
Les congressistes ont, en outre, mis l’accent sur la nécessité de tirer profit des expériences étrangères, tout en oeuvrant à la mise en place d’un cadre juridique favorisant le réseautage avec des mécanismes étrangers et l’instauration d’une rencontre annuelle baptisée “la semaine nationale des associations”. Ils ont, également, recommandé la création d’un organe de presse spécialisé dans les affaires associatives.
Les participants à ce congrès qui a réuni plus de 300 associations et qui s’est tenu à l’initiative de l’Organisation tunisienne du développement social (OTDS) sous le signe “les associations et les opportunités de financement”, ont souligné l’importance de la cohésion de la société civile et l’attachement aux principes de la transparence et de la bonne gouvernance.
Ils ont, en outre, mis l’accent sur l’importance du rôle dévolu à la société civile dans le parachèvement des échéances de la phase constituante, loin des tiraillements politiques. Ils ont, également, souligné l’importance de l’approche participative entre la société civile et les structures de l’Etat dans la conception et la réalisation des stratégies de développement.