Dix avocats députés de l’Assemblée nationale constituante ont proposé leurs bons offices pour désamorcer la crise qui perdure entre les magistrats et les avocats depuis l’agression présumée perpétrée sur la personne d’un juge d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis, le 21 février dernier, selon l’avocat et député Rabah Khraifi.
« Le conflit entre les deux principaux corps de la justice doit cesser, parce que préjudiciable à l’image du pays », a-t-il déclaré à l’agence TAP.
Khraifi a, d’autre part, fait état de démarches entreprises par le groupe des 10 avocats auprès du syndicat et de l’Association des magistrats tunisiens, ainsi que de l’Instance provisoire de l’ordre judiciaire, d’une part, et auprès du Conseil national de l’ordre des avocats et de l’Association des jeunes avocats, d’autre part.
L’objectif en est qu’ils « se rencontrent pour se concerter sur les modalités et moyens de faire cesser les invectives réciproques par médias interposés et de faire tomber la vindicte des uns contre les autres », a-t-il ajouté. Selon lui, des concertations sont en cours avec les autres députés avocats en vue de la tenue d’une réunion destinée à proposer un plan commun de sortie de crise.
Les avocats siégeant l’Assemblée nationale constituante sont au nombre de 31 députés, rappelle-t-on.