Les participants à Une conférence consacrée à la crise entre les magistrats et les avocats ont appelé, jeudi à Tunis, à la création d’une commission de médiation pour rapprocher les vues et apaiser les tensions.
Ils ont insisté sur le principe de la reconnaissance mutuelle de l’indépendance des deux professions, leurs droits et devoirs ainsi que de l’inviolabilité des tribunaux.
Parmi les suggestions figure l’élaboration d’une base déontologique conjointe, en attendant la mise en place d’un code de conduite. Les participants ont suggéré de concevoir un cadre idoine regroupant les présidents de tribunaux et les représentants du barreau. L’objectif en est d’aplanir les difficultés rencontrées au niveau des différentes juridictions. Ils ont proposé, aussi, l’activation des commissions chargées de résoudre les conflits entre les deux professions.
Selon le président de l’Observatoire tunisien pour l’indépendance de la magistrature (OTIM) Ahmed Rahmouni, la rencontre vise à rétablir la confiance entre les deux parties. Il a appelé à faire prévaloir le bon sens et à prévoir une réunion entre les différentes parties professionnelles pour rapprocher les vues.
Le juge d’instruction du 5e bureau du tribunal de première instance de Tunis a été agressé par des avocats qui l’ontt empêché d’accéder à son bureau, le sommant d’ordonner la remise en liberté de leur consoeur. Cette dernière a fait l’objet d’un mandat de dépôt pour escroquerie émis par le même juge.