Ridha Belhaj : “Une Constitution sous pression occidentale”

Pour le porte-parole du parti Attahrir, « le projet de la nouvelle Constitution de la Tunisie est en train de voir le jour sous pression et par les soins de l’Occident, à en juger par les évènements terroristes en cours et par la formulation contrôlée de la terminologie utilisée », ce qui, a-t-il dit, révèle «une collusion avec le colonialisme en termes d’idées, de programmes, de projets et de financement».

Ridha Belhaj, qui s’exprimait jeudi lors d’une conférence de presse à Tunis, estime que la Constitution en passe d’être votée à l’Assemblée constituante est, d’après ses propres termes, « contraire à la législation, aux croyances et à la civilisation de la Oummah islamique».

Il a fustigé « une volonté délibérée d’expurger le texte de la Constitution de tout ce qui est islamique », considérant que «façonner une Constitution de cette manière revient à faire basculer le destin du pays dans l’inconnu législatif et politique» mais aussi « à dévoyer les objectifs de la révolution et édicter des lois susceptibles d’alimenter les interprétations et d’attiser les querelles».

Il a dit que son parti propose « une Constitution islamique en rupture avec les constitutions laïques », s’en prenant au passage à la Constitution tunisienne en gestation, dans laquelle, selon lui, « l’Etat régalien est absent au nom de l’universalisme et des traités internationaux.