Attentat au Liban : Le Hezbollah pointé du doigt

Un attentat à la voiture piégée a eu lieu, ce vendredi 27 décembre, au centre-ville de Beyrouth, faisant cinq morts, et plus de 70 blessés, selon l’Agence nationale d’information (ANI).Parmi les victimes, se trouve Mohammad Chatah, un des ténors de la coalition hostile au régime syrien menée par l’ex Premier ministre Saad Hariri.

M .Chatah, était considéré comme le représentant politique de Rafic Hariri, absent du Liban depuis 2011, date à laquelle le Hezbollah avait provoqué la chute de son gouvernement .

Dans un dernier tweet diffusé peu avant l’explosion, M.Chatah, avait accusé le Hezbollah de vouloir contrôler le Liban comme l’avait fait le régime syrien durant 15 ans avant le retrait de ses troupes du territoire libanais en 2005.

“Le Hezbollah essaie d’imposer la logique qu’avait imposée le régime syrien pendant 15 ans :(obliger) l’Etat à abandonner sa souveraineté sur les questions sécuritaires et de politique étrangère”.

L’attentat qui a couté la vie à M.Chatah, intervient 20 jours avant le début du procès des responsables présumés de l’assassinat de l’ex-Premier ministre Libanais Rafic Hariri, dont le meurtre le 14 février 2005, avait plongé le Liban dans la tourmente.

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