Tunisie : Clôture des 16 jours d’activisme contre les violences

Une cérémonie de remise du prix du concours d’expression artistique sur le thème “Mettons fin aux violences à l’égard des filles et des femmes” a eu lieu, samedi à Gammarth, à l’initiative de l’institut arabe des droits de l’Homme (IADH), le fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), l’ONU Femmes et le haut- commissariat aux droits de l’Homme (HCDH), en partenariat avec la task force citoyenneté.

Ce concours vient clôturer la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences fondées sur le genre (du 25 novembre au 10 décembre), a précisé la représentante du fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Leila Joudane, soulignant que l’action de lutte contre la violence est un travail de longue haleine qui cible, particulièrement, les établissements scolaires et les endroits ou peut se déclencher la violence.

Le but de cette manifestation est l’éducation des jeunes à la culture de la non violence tout en les incitant à considérer le droit à la dignité et à la protection physique et psychique notamment des femmes comme fondement des droits de l’Homme, a t-elle ajouté.

“Cette manifestation a pour objectif de sensibiliser les jeunes, à travers la création, à l’importance du thème évoqué et de les associer à l’instauration d’une nouvelle culture de lutte contre la violence sous toutes ses formes, notamment celle subie par les femmes et les filles.”, a déclaré à l’agence TAP, May Ben Khaled, responsable du programme de l’éducation à la citoyenneté à l’institut arabe des droits de l’Homme (IADH).

Des élèves des écoles de Mellassine, du Kef et de Kélibia, des collèges de Ghomrassen et de Sfax et des lycées de Tozeur et de Kasserine ont participé à ce concours de peinture, de musique, de théâtre et de poésie sur le thème de la violence à l’égard des femmes et des filles.

Seynabon Dia, représentante du haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH) a énuméré les différentes formes de violence faites aux femmes, dont la violence économique (confiscation de leurs salaires par les époux), la violence sexuelle et la violence en milieu scolaire. En plus de la violence en milieu familial qui s’est accentuée, la femme en subit d’autre formes dont celle de la rue, a-t-elle dit.