L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a fait part de son soutien aux magistrats, dans leur action militante en faveur d’une justice indépendante, à même de garantir la primauté de la loi, d’instituer une structure judiciaire constitutionnelle qui consacre les principes de la révolution pour la liberté, la dignité et la justice sociale, outre l’édification d’un système judiciaire neutre et indépendant.
Le bureau exécutif de l’UGTT a indiqué, dans une déclaration publiée mercredi, que la solidarité de la centrale syndicale avec les magistrats s’inscrit dans le droit fil “de l’action commune de défense des libertés et des droits syndicaux” soulignant à ce titre, “le rôle historique des syndicalistes et de la famille des magistrats en matière de pratiques militantes et de mobilisation.
Les magistrats tunisiens observent une grève de deux jours (les 19 et 20 novembre), avec présence sur les lieux du travail. Par ce mouvement, ils entendent obtenir que soient reconsidérées les récentes décisions ministérielles de nominations directes de magistrats et de maintien en activité d’autres au-delà de l’âge légal de retraite. Ils demandent surtout que cessent les ingérences dans le champ de compétences de l’Instance provisoire de l’ordre judiciaire.