Un groupe de proches des personnes arrêtées lors des récentes opérations de police à Nagga, près de Souk Lahad, ont observé jeudi un sit-in devant le bâtiment du Tribunal de première instance de Kébili.
Les protestataires tentaient, à travers ce mouvement, d’obtenir la remise en liberté des personnes arrêtées. Selon les témoignages des protestataires, l’épouse du propriétaire de la maison où fut effectuée une descente des forces sécuritaires, interpellée elle aussi, est mère d’un nouveau-né dont l’état de santé risque de se dégrader en l’absence de sa mère, ont-ils estimé.
Une source sécuritaire de haut niveau à Kébili a précisé au correspondant de l’Agence TAP dans la région que le dossier des interpellés relève désormais des prérogatives du ministère public, qui représente l’autorité judiciaire. C’est la seule autorité habilitée à décider du sort des personnes arrêtées après la fin des interrogatoires, a-t-il souligné.
“Les opérations sécuritaires à Kébili ont été effectuées avec mandat du ministère public”, a-t-il précisé. Les forces de la sûreté nationale avaient lancé mardi dernier une opération dans trois zones du gouvernorat de Kébili.
Des suspects ont été capturés, dont un recherché pour son implication présumée dans les attaques terroristes perpétrées récemment dans le pays. Un terroriste a été tué et des véhicules saisis, ainsi que des équipements de communications et du matériel informatique et un camion piégé, prêt à l’emploi. Deux gardes nationaux avaient été blessés à la jambe lors de cette opération.