Le comité de défense de la partie civile dans les affaires des martyrs et blessés de la révolution a décidé de suspendre ses activités, pour les audiences du 6 et 19 novembre, afin de revendiquer un «procès équitable » et « satisfaire les demandes des familles des martyrs et des blessés de la révolution et des avocats de la défense».
L’avocate Najet Yaacoubi, membre du comité de défense, a souligné que la suspension des activités de la défense fait suite à la décision de la cour d’appel militaire de Tunis, de reporter l’audience d’une semaine et d’une manière définitive. Et d’ajouter, lors d’une conférence de presse tenue par le comité de défense, mardi matin, au siège du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT): “un délai d’une semaine est insuffisant étant donné que les jugements préparatoires ont été rendus recemment, et le comité de la défense n’en a pas, encore pris connaissance.
L’avocat Charfeddine Kellil, également membre du comité de défense s’est dit étonné de la célérité avec laquelle le dossier des martyrs et blessés des districts de Tunis, Sousse, Monastir, Zaghouan et Naneul, a été classé par le tribunal militaire, sans établir la vérité.
De son côté, le président de l’association tunisienne de défense des droits des martyrs et blessés de la révolution tunisienne, Ali Mekki a mis en garde contre ce qu’il a qualifié de «tractations» visant à garantir l’impunité aux personnes impliquées dans les affaires des martyrs de la révolution ».
Il a indiqué que les familles des martyrs et blessés de la révolution observeront, demain mercredi, un rassemblement de protestation, devant la cour d’appel militaire de Tunis, pour revendiquer “la recherche de la vérité et la réddition des comptes” .