Attentats en Tunisie : La presse étrangère en parle

Au lendemain des deux attentats-suicide déjoués,  mercredi 30 octobre 2013, la presse étrangère tente d’analyser les retombées  de ces  attaques terroristes sur l’économie tunisienne :

La présidence tunisienne réagit : “Une tentative pour torpiller la transition démocratique”,  titre le quotidien Liberté-Algérie

Le site algérien, Liberté-Algérie, considère que «  cette double attaque ayant pour cadre deux endroits symboliques marque une escalade dans la violence terroriste en Tunisie, au moment où sa classe politique est à la recherche de mécanismes politiques pour sortir de la crise ».

“En Tunisie, la sécurité des touristes renforcée après plusieurs attaques”, francetvinfo

Le journal souligne par ailleurs que les « recommandations » du Service fédéral belge (ministère) des Affaires étrangères (lire par ailleurs), apparemment prises en concertation avec ses partenaires européens, il est à craindre que l’image qu’ont les vacanciers belges de la Tunisie ne soit une nouvelle fois gravement entachée, et on attend les réactions des tour opérateurs avec intérêt. »

Au plus tôt la jeune démocratie tunisienne adoptera-t-elle enfin son projet de nouvelle Constitution et procédera-t-elle à de nouvelles élections législatives, au plus vite pourra-t-elle restaurer sa compétitivité et sa capacité d’attrait. C’est aussi la vie quotidienne de millions de Tunisiens qui est en jeu. La haine de la démocratie

Attentats en Tunisie: les jihadistes passent “à la vitesse supérieure”, titre le journal France 24

« Sécurité renforcée en Tunisie après deux tentatives d’attentats » RFI

Le journal estime par ailleurs que le secteur touristique qui peine à se relever depuis la révolution a été frappé en plein cœur. Macrem Aloud, directeur commercial de l’hôtel Riadh Palace, devant lequel a eu lieu l’explosion s’inquiète pour l’avenir : « L’objectif c’est que le monde devienne paranoïaque. Et là, on ne peut pas se permettre que cela arrive. Qu’une personne détermine le destin de tout un hôtel, de toute une économie et de tout un pays. »

Il n’y a pas eu de mouvement de panique dans la ville. Piscine de l’hôtel et cafés ont rapidement été réinvestis. Mais de nombreux touristes ont préféré faire leurs bagages.