La grève prévue le 24 octobre dans tous les tribunaux et établissements du ministère de la justice est une réaction au « non sérieux » des autorités dans le traitement des revendications des greffiers et agents des tribunaux, a expliqué le SG du syndicat des agents du ministère de la justice Mohamed Ali Amdouni.
Lors d’une conférence de presse lundi à Tunis, le syndicaliste a déploré « la marginalisation » du corps des greffiers et agents des tribunaux en dépit, a-t-il dit, de l’importance de leur rôle entant que partie prenante du système judiciaire. Pour l’essentiel les professionnels du secteur demandent que leur transport soit assuré par des bus spéciaux.
Ils revendiquent une prime supplémentaire et une indemnité de permanence étant donné que, selon le syndicat qui relève de l’Union générale tunisienne du travail, 90 pc des travaux judiciaires se déroulent en dehors des heures de travail. Amdouni a dénoncé, par ailleurs, le manque de transparence au niveau des nominations dans ce corps de métier.
La décision de la grève a été prise depuis le 29 juin 2013, a rappelé le syndicaliste, se disant étonné de l’indifférence des autorités de tutelle qui n’ont pas, a- t-il déploré, daigné convoquer toutes les parties à une réunion de conciliation pour éviter la grève qui entrainera une paralysie totale du système judiciaire.