Tunisie – Politique : Allocutions des représentants des partis signataires de la feuille de route

Le secrétaire général de l’UGTT (Union générale tunisienne du travail), Hassine Abassi, a annoncé, samedi, au terme des travaux de la séance inaugurale du dialogue national, que la réunion préparatoire pour le démarrage du dialogue effectif se tiendra, lundi 7 octobre, à 10H00 du matin, au siège du Conseil constitutionnel.

Auparavant, des chefs de partis signataires de la feuille de route se sont succédés à la tribune pour prononcer l’allocution des coalitions qu’ils représentent.

Beji Caid Essebsi a souligné, au nom de l’Union pour la Tunisie (UPT), que le pays ne peut être dirigé que par le dialogue. Le président de Nidaa Tounes a ajouté que toutes les composantes de l’UPT adhèrent, sans aucune réserve, aux différentes dispositions de la feuille de route et s’engagent à défendre son contenu.

De son côté, Mouldi Riahi a affirmé l’engagement de la Troika à faire réussir le dialogue national qui y va de la réussite de la Tunisie. Le dirigeant à Ettakatol a indiqué que l’amélioration des indicateurs économiques et de l’indice de confiance des institutions internationales est tributaire de la fixation des échéances électorales.

Hamma Hammami a fait remarquer que malgré certaines réserves au sujet de la feuille de route, le Front populaire (FP) y a totalement adhéré sans restriction, convaincu que la Tunisie doit sortir impérativement de la crise. Le porte-parole du FP a insisté sur l’impératif de mettre en pratique immédiatement la feuille de route parce que le peuple ne supporte plus les discussions sans fin.

Pour sa part, Mohamed Hamdi, secrétaire général de l’Alliance démocratique, a signalé, au nom des autres partis signataires de la feuille de route, que le consensus est une exigence politique nationale notamment en phase de transition et un mécanisme nécessaire pour trouver une sortie de crise et diriger le pays durant le prochain quinquennat. Le peuple Tunisien souhaite la formation d’un gouvernement de compétences nationales neutres et l’organisation d’élections au plus vite.

A la fin de la séance inaugurale du dialogue national, Ayman Zouari qui s’est vu refuser la prise de parole au nom du courant Al Mahaba a, brouillement, protesté qualifiant le dialogue de discriminatoire.

Il est à signaler que cette formation figure parmi les trois partis qui se sont abstenus de signer la feuille de route (CPR, Al Mahaba, le Parti de la réforme et du développement).

P-SF