Pendant que les exégètes et les experts étalent leur savoir sur les plateaux, et d’autres décrivent des scénarios probables pour la Tunisie de demain, des jeunes sautent sur des mines, certains y laissent un membre, et d’autres la vie… Et ça ce n’est pas du cinéma, c’est du réel.
La question lancinante revient et est toujours la même: pourquoi et qui a semé tant de haine envers un peuple réputé pacifique et bon vivant? Car si on peut détester un homme, haïr un système politique, pourquoi donc chercher sa revanche sur un peuple? On a prêté à l’égérie du système la phrase: «nous avons souffert c’est à votre tour de souffrir!». Quelle délicate attention d’une femme qui n’a même pas pu retenir dans ses bras son homme qui est allé se sheratoniser!
Ce qui est pire, c’est de voir un ministre commencer à supprimer une structure vitale qu’est la DST, ensuite prendre du grade et hurler au loup et être surpris de voir nos montagnes devenir des antres de terreur … Je ne parle ni de ce soi-disant intellectuel qui a voulu inventer des potences sur l’avenue -faute d’inventer la démocratie- ni de ce médecin qui ferait mieux d’aller se faire pratiquer de l’automédication vu sa faible constitution –sic.
Que reste-t-il dans ce paysage politique décharné? Une jeunesse désabusée et deux vieillards qui s’étripent: l’un qui se fait de la bile et l’autre qui se joue des événements avec sarcasme…
Il y a des moments où j’approuve ceux qui en veulent à Bourguiba quand je vois autant d’incompétence régner et s’exhiber. Qu’avons-nous fait pour mériter ces prédicateurs mal venus, ces éminents schizophrènes qui dirigent des partis, ces démolisseurs patentés qui ne pensent que mal et dont la volonté affichée est de détruire? Pourquoi et dans quel objectif? J’aimerais qu’on me le dise…
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