« Les gouvernements des pays du printemps arabe doivent promulguer, sans délai, les législations relatives à la justice transitionnelle, entamer une réforme sérieuse des systèmes judiciaire et sécuritaire et délimiter les différentes phases concernées par la justice transitionnelle » ont recommandé, jeudi, les participants à la conférence internationale sur « la justice transitionnelle et la justice internationale dans la région arabe : Traité de Rome et Cour pénale internationale ».
Ces gouvernements, ont-ils aussi préconisé, doivent, réduire les écarts entre la législation et l’application des dispositions en matière de justice transitionnelle et ratifier les traités et les conventions internationaux sur les droits de l’Homme.
Il s’agit, également, de raffermir la coopération avec les composantes de la société civile arabe, afin de créer une force de pression à même de permettre de dynamiser le processus de justice transitionnelle.
D’autre part, les conférenciers ont proposé l’ouverture d’un bureau régional de la Cour pénale internationale dans l’un des pays arabes ayant ratifié le statut de Rome et d’harmoniser ce statut avec les législations arabes.
La conférence internationale sur « la justice transitionnelle et la justice internationale dans la région arabe : Traité de Rome et Cour pénale internationale » a été organisée à l’initiative de l’Académie de la justice transitionnelle, le centre Al-Kawakibi pour les changements démocratiques et l’Organisation « Pas de paix sans justice ».