La 3e édition de la conférence “Freedom on line” a démarré, dimanche à Tunis, et se poursuivra jusqu’au 18 juin courant à l’initiative de l’agence tunisienne d’Internet (ATI) en collaboration avec le ministère des technologies de l’information et de la communication.
La Tunisie est le premier pays de la région MENA qui a adhéré à cette conférence, créée en décembre 2011 par une coalition de pays oeuvrant à défendre et à promouvoir la liberté d’expression.
La Tunisie, membre de “Freedom on line” depuis septembre 2012, est le troisième pays africain et le 18e à avoir adhéré à cette conférence. Epousant les valeurs de liberté et libéré de la censure pratiquée sous l’ancien régime, les acteurs de l’Internet en Tunisie oeuvrent, selon les organisateurs, à défendre les principes fondamentaux des droits de l’homme à savoir la liberté d’expression, la protection des données personnelles en ligne et l’accès à l’information.
Cette manifestation a démarré, dimanche, par la tenue de plusieurs ateliers et conférences marqués par la participation de représentants de la société civile, d’activistes et de bloggeurs, outre des réunions de haut niveau entre les représentants des gouvernements des pays participants.
Environ 450 participants prennent part à cette conférence parmi les représentants des gouvernements des pays membres de la coalition, de la société civile et du secteur privé, outre des académiciens, bloggeurs, activistes, hackers ainsi que des professionnels du domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Selon les organisateurs de cette rencontre, la Tunisie s’emploie avec les acteurs Internet, à faire de cette conférence un espace de dialogue qui constitue une étape importante pour le développement d’un modèle de gouvernance Internet multipartite, basé sur les principes fondamentaux des droits de l’homme et de la liberté d’expression. Les thèmes qui seront débattus lors de cette rencontre portent, notamment, sur l’accès libre et sécurisé à Internet ainsi que sur la protection des données personnelles et la transparence en ligne.
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